Test politique interactif : existe-t-il un autre choix que la droite ou la gauche ?

Voici une version interactive du test proposé dans cet article.

Pour chaque proposition, indiquez si vous êtes d'accord ou non en cochant la case correspondante.

Libertés civiles
La solidarité ne peut être que volontaire, sinon ce n’est plus de la solidarité : c’est de la coercition pour les uns et de l’assistanat pour les autres. Il faut remplacer les aides sociales par la charité privée.
Les adultes devraient pouvoir lire et visionner tout ce qui leur plaît, selon leur morale, sans aucune censure, que ces ouvrages soient conformes ou pas aux opinions couramment admises sur la religion, les races, la politique ou la sexualité.
Chacun devrait avoir le droit de créer son école et de choisir ses méthodes d’enseignement ainsi que ses professeurs, sans devoir demander aucune permission de l’État.
Le rôle de l’État n’est pas de rendre les gens vertueux mais d’empêcher les agressions contre les personnes et leurs biens. La vente d’organes, de services sexuels ou de drogues à des adultes consentants n’impliquant aucune agression ne doit en aucun cas être interdite et punie.
Chacun devrait avoir le droit de s’installer et de travailler, sans formalité, dans le pays où il trouve un emploi. Les étrangers qui ont un contrat de travail en France devraient pouvoir y résider légalement.
Le mariage est une des décisions les plus privées que nous puissions prendre. Pour quelle raison serait-elle donc soumise au législateur ? Les couples devraient décider entre eux quelle forme donner à leur union, à l’éducation de leurs enfants, à la disposition de leurs biens pendant et après le mariage, et ce contrat devrait être leur seule loi.
L’Etat ne devrait jamais censurer internet, ni interdire les propos jugés choquants. Le rôle de la loi est de protéger la liberté d’expression, même quand les idées exprimées déplaisent à telle ou telle catégorie d’individus. Il faut supprimer lois dites « mémorielles » (loi Gayssot, Halde etc…).
Certains lieux, comme les bars à cigare ou à narguilé devraient pouvoir rester fumeurs si leurs propriétaires le souhaitent.
L’État ne doit faire aucune différence entre les citoyens sur la base du sexe, de la religion ou de l’origine ethnique. Cela implique la fin de tous les dispositifs de discrimination positive, la fin des quotas dans les entreprises, la disparition des lois sur la parité homme/femme et la suppression des ZEP.
Tous ceux qui ont dépassé l’âge d’avoir un tuteur devraient décider seuls de boucler ou pas leur ceinture de sécurité dans leur automobile.
Libertés économiques
Chacun devrait pouvoir travailler le jour, la nuit, le dimanche, si elle/il y consent.
La Constitution proclame que tous les citoyens sont égaux devant la loi. La puissance publique ne devrait donc pas faire des lois privilégiant ou défavorisant une classe de citoyens par rapport à d’autres (« aides » aux agriculteurs, à certaines industries, quotas réservés aux jeunes, aux femmes, etc.)
Il n’existe pas plus de « profit exagéré » que de perte exagérée. Chacun a le droit de gagner autant qu’il peut – tant qu’il ne vole personne –, de conserver cet argent, d’en faire don de son vivant ou à sa mort, et il a aussi le droit de le perdre, sans protectionnisme ni subventions de l’État.
Si les parties sont d’accord sur un certain prix pour acheter ou louer un produit, un immeuble, un service, un travail, la puissance publique n’est pas mieux placée qu’elles pour leur dicter un autre prix ou interdire la transaction.
Chacun devrait avoir le droit de construire, modifier, détruire sa maison, sans autre restriction que les accords qu’il aurait pu passerait avec ses voisins.
Chacun devrait avoir le droit d’acheter les produits et les services qu’il/elle désire (surtout s’ils viennent des pays les plus pauvres qui ont le plus besoin de vendre aux consommateurs les plus riches). Envoyons tous les douaniers à l’école apprendre un métier utile !
L’injustice de l’héritage n’est pas dans le don (en quoi serait-il injuste de donner son bien ?), mais dans le fait que le donateur, selon le code civil, n’a pas le choix du bénéficiaire ; les enfants reçoivent obligatoirement les biens du défunt. Supprimons l’héritage. Faisons place au don : qu’une personne ait le droit de donner son bien à qui elle veut, de son vivant ou à sa mort, à un amant, une institution charitable, un musée, ou à ses enfants.
Tous les monopoles : courrier, énergie, taxis, transports, licences de téléphonie mobile, sont des privilèges cachés accordés par l’Etat à certains groupes. Il en va de même du numerus clausus des pharmaciens, des notaires et des médecins, des subventions aux médias et aux associations. Il faut les supprimer.
Chacun devrait pouvoir choisir l’âge et les modalités de financement de sa retraite. Chacun devrait pouvoir choisir librement son assurance santé. Certains services publics ou « biens publics », comme l’éducation ou la « sécurité sociale », doivent être privatisés et ouverts à la concurrence.
La bureaucratie croît sans cesse. Le seul frein à cette prolifération cancéreuse est l’assèchement des ressources de l’État. Ceux qui pratiquent l’évasion fiscale et l’économie souterraine sont les vrais bienfaiteurs du pays en privant la bureaucratie des moyens de mettre en place de nouvelles réglementations arbitraires et vexatoires et d’appliquer efficacement celles qui existent.
Question de rattrapage (si vous avez décidément répondu souvent "pas d'accord" aux questions ci-dessus):
La réalité est qu’il n’existe pas de conflit entre la droite et la gauche. Car dans un vrai régime de liberté, tous ceux qui souhaitent vivre selon les valeurs de la gauche ont pleinement le droit de le faire. Ils ont le droit de renoncer à leur héritage, de mettre en commun les moyens de production qu’ils possèdent, de verser leur salaire au Parti, (à charge pour celui-ci de distribuer ces sommes aux déshérités de la société et de subventionner les entreprises « créatrices d’emploi » et les activités culturelles favorites des dirigeants…). De même, dans ce véritable régime de liberté, ceux qui croient aux valeurs de la droite, ont l’entière liberté de s’y tenir, de travailler dur, d’épargner, d’élever leurs enfants dans la tradition familiale et nationale, de ne rien lire ni visionner qui soit contraire aux bonnes mœurs, de ne pas employer de travailleur immigré… La question est pourquoi les uns cherchent-ils à imposer aux autres leur style de vie ? Pourquoi les socialistes ne sont-ils pas socialistes entre eux ? Et, de même, pourquoi les conservateurs ne laissent-ils pas ceux qui le souhaitent adopter d’autres valeurs ? Le conflit n’est donc pas entre la droite et la gauche, il est entre la liberté et la violence. Nos ancêtres se sont battus pour obtenir la séparation de l’Église et de l’État, et avec raison. La croyance religieuse est une manifestation de pure subjectivité, elle ne saurait donc légitimer une contrainte sur autrui. Mais la politique aussi est une affaire d’opinion, et on ne voit pas quelle raison objective nous permettrait d’imposer nos choix politiques à ceux qui ne les partagent pas, que ce soit par le vote ou par n’importe quel autre moyen. Séparons donc la politique de l’État, comme nous avons séparé l’Église de l’État. Arrêtons de vouloir forcer autrui à vivre comme nous.

Résultat

Votre position sur l'échiquier politique est indiqué par une croix ci-dessous :

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